Église mentionnée dans une bulle de 1190. Avant 1789, le culte de la Vierge y attirait un grand pèlerinage. L'église résulte de la transformation, à partir du 14e siècle, d'un édifice roman. C'est un édifice d'époque romane et gothique, de plan rectangulaire à trois nefs séparées par des piliers massifs. Les deux premières travées de la nef centrale forment le chœur. Elles sont voûtées d'ogives avec clefs de voûtes rondes. Les ogives des trois travées Est retombent sur des faisceaux de colonnettes engagées, surmontées d'une frise chapiteau sculptée. Les ogives des voûtes retombent soit sur des culots sculptés généralement de têtes humaines, soit sur des chapiteaux-frises sans ornement. Le porche carré voûté d'ogives supporte le clocher qui ne comportait, à l'origine, que le premier étage actuel avec une pièce voûtée d'arêtes. Le second étage renfermant les cloches est d'époque moderne, conçu dans le style Renaissance avec, sur chaque face, une large ouverture à meneau perpendiculaire et, en guise de couronnement, une balustrade ornée à chaque angle d'un fleuron. Au sud, portail d'accès en arc brisé à trois voussures retombant sur un chapiteau-frise sculpté supporté par des colonnettes rondes s'appuyant sur des bases prismatiques. Il comporte un linteau orné de trois têtes couronnées sculptées en relief. Le tympan a été remplacé par un vitrail. De part et d'autre de l'arc supérieur se trouvent deux niches à arc tréflé retombant de chaque côté sur un petit chapiteau sculpté supporté par une colonnette ronde à base prismatique posée sur un appui saillant orné de motifs décoratifs sculptés. Ce portail possède encore ses vantaux anciens à pentures ouvragées typiquement auvergnats.
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