Travail à domicile, ateliers et manufactures s’unissent dans un concert de créativité . D’abord orientée vers les activités de tannerie, de papeterie, du chanvre, et émoulage sur le torrent domestiqué La Durolle, Thiers héritière de cette « culture de l’eau » rebondit ensuite sur l’activité coutelière qui finit sa course au creux de l’enfer. C’est ici en 1850 que s’installent massivement les couteliers profitant du déclin des activités antérieures. Scotchées à la paroi rocheuse, agglutinées les unes contre les autres et même baignant dans la rivière, les fabriques et les écluses se succèdent. Usine du creux de l’Enfer, matrice d’Entraygues, Usine du May et les forges Mondières tapissent ces lieux empreints d’une sueur aux effluves particulières. Le travail des hommes c’est ici enraciné sur près de 6 siècles. Bousculée par la mondialisation cette vallée des usines s’est endormie et laisse apparaître les stigmates de son devenir incertain. Alors que tout était hostile à l’épanouissement des hommes , cette ville est néanmoins surgit du néant. Saura-t-elle se reconvertir ?
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