Cet édifice de style néo-gothique imaginé par l’architecte Aymon Mallay en 1852, fut inauguré en 1855, puis agrandi en 1886 (Crypte Notre Dame des Malades).
Elle est dédiée à Saint Pardoux à qui la croyance populaire attribue de nombreuses guérisons miraculeuses de paralytiques à l’aide des sources, ce qui explique la présence de son culte au Mont-Dore. Une statue du saint se situe à la droite de l’entrée
Cette église est atypique car ni son plan, ni son orientation ne sont fidèles à la tradition. En effet, elle ne présente pas l’habituelle forme de croix, et elle est orientée au Nord quand la tradition la voudrait tournée vers l’Est.
Mais la véritable originalité de cette église se trouve dans la modernité et la qualité de sa décoration intérieure développée sur le thème de l’eau. Le chœur décoré par Jean Olin (1894-1772), dont les murs sont peints en bleu et ornés de céramiques aux motifs modernes évoquant le thème biblique de l’eau vive. La réalisation comprend six scènes du Nouveau Testament et une scène de l’Ancien Testament. Vous remarquerez également la présence des douze signes du zodiaque entourant les personnages de la principale céramique placée dans l’axe de la nef.
Les vitraux de la nef, réalisés par le maître verrier Jacques Dorchies sur le thème de la lumière, leurs couleurs vives et leurs volutes participent à renforcer cette atmosphère.
A découvrir sur le mur déambulatoire de gauche, l’autre curiosité du lieu se trouve être le chemin de croix en laque de Byzance réalisé en 1965 par Line et Claude Malespine. Il s’agit d’une demi-douzaine de tableaux assez sombres qui résument la Passion du Christ illustrant un texte de Claudel. Une des premières réalisations d’Art Moderne en Auvergne.
Source :
https://www.sancy.com