Au cours du 16e siècle, le château reçut son apparence définitive avec fenêtres à meneaux, escalier droit, plafonds à caissons, et peut-être les fausses bretèches qui lui donnent un aspect militaire. Au 19e siècle, sont effectués des travaux de modernisation pour y introduire le confort de l'époque. En 1880, Mathilde Ruinart, comtesse de la Tour, y apporte des améliorations pour y tenir son salon d'été. Le parc fut planté d'essences rares, l'enceinte couronnée de créneaux et de merlons et dotée à l'entrée d'une bretèche, des toits en poivrières à pans coupés de tuiles plates lui donnèrent sa silhouette. En 1944, les Allemands dynamitèrent le donjon, et incendièrent le reste des bâtiments qui brûlèrent avec les archives.
Le château occupait, avec l'église, tout le centre du village. Il est encore partiellement entouré d'une enceinte fortifiée flanquée de tours rondes. Une porte charretière doublée d'une porte piétonne perce cette enceinte. Le château se compose d'un corps de logis allongé et central portant à l'ouest la façade principale. L'angle sud-ouest était autrefois flanqué par un donjon rectangulaire au trois quart hors-oeuvre qui contenait un escalier à volées droites. La façade sud est prolongée, à l'est, par une autre tour rectangulaire hors-oeuvre. La tour angulaire carrée des archives flanque l'angle nord-ouest du logis, tandis qu'une autre tour ronde lui fait pendant à l'angle nord-est. De la façade ouest ne subsiste plus qu'une travée composée d'une porte plein cintre menant aux anciennes caves, et surmontée de trois grandes fenêtres. La porte d'entrée introduisait à la salle d'armes dont il ne subsiste plus que la cheminée.
Il est aujourd’hui en ruine et un peu visible de l'extérieur.
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