Construction du 16e siècle, de plan hexagonal que surmonte un campanile en charpente avec des traces de gravures. Des 1427, la ville souhaite se doter d'une horloge : il est alors question de la placer, avec l'autorisation du chapitre, sur le clocher de Saint-Cerneuf ; mais ce n'est vraisemblablement qu'au 16e siècle que le beffroi est construit, édifié sur la base d'une construction plus ancienne, qui serait un vestige d'une tour de la première enceinte de Billom ; en 1675, le beffroi nécessite des réparations des charpentes et de la statue en bois qui domine le campanile ; en 1737, 1749, 1758 et 1787 réparations au mécanisme de l'horloge, et au dôme en 1749 ; à la Révolution, un bonnet phrygien rouge remplace la statue du sommet, repeint en tricolore en 1795 (un coq le remplace actuellement) ; en 1885, charpente et toiture menacent ruine : les poteaux de bois soutenant le dôme sont provisoirement consolidés ; en août 1888, classement du beffroi comme monument historique, projet de restauration dressé par Petitgrand, architecte des M.H., en octobre 1888, exécutée en 1889 par Félix Combemorel entrepreneur ; en 1905, nouvelle réparation de la partie haute du beffroi établie par l'architecte des M.H. G. Ruprich-Robert et Barthon, entrepreneur à Issoire ; en 1924, urgence de nouveaux travaux de restauration ; des problèmes de financement retardent les travaux ; un projet moins coûteux est établi par le successeur de Ruprich-Robert, Guéritte, en 1925 ; commencement des travaux en avril 1927, puis interruption en août 1927 ; en avril 1931, vote d'un budget pour achèvement de ces travaux de restauration dans l'année ; mécanisme de l'horloge démonté à une date indéterminée, mais la cloche est toujours installée dans le campanile.
Il est visible de l'extérieur.
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